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Stay Free

1 septembre 2009

La rentrée est synonyme de changement. Je viens de le décider à l'instant.

Suivez-moi, suivez-moi !

http://184camdenhighstreet.blogspot.com/

Vous en avez marre ? Oui, moi aussi.

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8 août 2009

Ils ont des chapeaux ronds, viva la Bretagne...

Je suis en vacances depuis 3 jours. Je respire l'air marin. Je mange comme une ogresse. Je dors beaucoup. J'admire les beaux paysages, les falaises, l'océan, le sable et les rochers. J'ai apporté le soleil dans mes valises. Je réfléchis à ce que je vais faire à Londres la semaine prochaine. Je vais manger de vraies crêpes bretonnes. J'ai ressorti mon pull rayé blanc et noir. Je me suis faîte massée (!) en Thalasso (cadeau d'anniversaire, comprennez...). J'ai nagé dans une eau salée et chaude. J'ai rencontré des gens sympas. J'attend mon anniversaire avec l'impatience de mes presque 21 ans. C'es mercredi au fait, merci de ne pas oublier. Je décompresse. Je me repose le corps et l'esprit. Je respire. Je VIS !

27 juillet 2009

We don't need to admit we were wrong !

Hier soir, étant fatiguée (comme tout les jours d'ailleurs, c'est ce qu'on appelle le mal du siècle), j'ai regardé Harry Roselmack et son 7 à 8.
1er reportage : un chef très connu qui ne cuisine que pour la jet-set. Des soirées qui lui coûte des millions d'euros. Du caviar sur des cuillères en or. Une cuisine dans un yacht loué 60 000 euros la journée. Des cocotiers, des palmiers, du sable blanc, du soleil, de l'argent qui coule à flot. Des blondes bronzées aux griffes rouges qui sourient béatement devant de vieux snobs en cravate même quand ils sont décontractés. Malgré celà, la femme du chef cuisinier a dit que "mon mari est quelqu'un de très simple. Très très simple". Tout va bien alors.
2ème reportage : les SDF du Bois de Vincenne. Une femme qui a passé sa grossesse dans une tente. Un maçon qui a trop de frais pour pouvoir se trouver un logement. Un autre qui a sombré dans l'alcool après avoir perdu son fils. Un autre encore qui s'est prit des coups de couteau et qui ne se soigne pas. De la bombe pour insectes. Des wc en pleine nature. Pas de salle de bain. De l'eau à l'autre bout du bois qui faut prendre dans des jerricanes. Un coup de hache à cause de problèmes de voisinage. Regarder les familles s'amuser et pique-niquer. Devoir mendier...
Je suis écoeurée. Comment est-ce qu'on peut montrer deux choses aussi distinctes dans un même journal, tout ça le sourire Aquafresh aux lèvres ? C'est indécent. Tout cet argent pour des conneries, du superflu, pour des gens qui n'en n'on rien à foutre, qui crânent. Et tu vois des gens crever dans des bois à cause du froid et même de la chaleur. Mais comment ils font pour bien vivre les grands pontes en sachant qu'il y a des gens qui ne s'en sortent pas ? Comment ils font pour manger en pensant qu'il y en qui crèvent la dalle et qui se contentent de pain ? Comment ils font pour dormir en sachant qu'il y en a qui n'ont pas de toit au-dessus de leur tête ? Ils n'y pensent pas...
Le même soir, j'ai regardé Capital et je suis allé me coucher toute aigrie. Des gens qui en exploitent d'autres. Des gens qui ne parlent que de bénéfices. Des gens qui écrasent plus petit qu'eux. Des gens qui ne se contentent plus du SMIC. Des gens qui veulent vendre, vendre, vendre même si c'est de la merde. Des gens qui essaient de vous faire croire que tout ça, c'est normal. C'est le bon vieux capitalisme.
Alors qu'on pourrait tous filer un coup de main à ceux qui s'en sortent encore moins que nous. Comme si on pouvait pas au moins faire un sourire et dire bonjour, donner un morceau de pain, proposer son aide à une association, donner 1 euro...

Tu m'étonnes qu'en ce moment je me gave de films à l'eau de rose. J'ai besoin de voir autre chose que la réalité.

Enfin, en attendant, crache ta rage et tes émotions d'ado, de post-ado ou de jeune adulte en chantant avec The Thermals sur "Now we can see" (la découverte du mois).

22 juillet 2009

When you talk about tomorrow, I'm not sure about today.

photo_mark_hoppus

Je suis dans ma phase "indécise de la life". Je sais pas quoi faire. Tu crois pas que ça va vachement influencer ma vie si je prends cette décision ? Et si je regrette après ? Et si plus jamais je n'étais comme avant ? D'ailleurs, est-ce que ça aura du bon tout ce changement ? Pourquoi est-ce que je veux toujours changer ce qui est établi ? Pourquoi est-ce que je ne me contente pas de faire avec ? Non, bien sûr, ça  serait trop simple, hein. Bon alors, au final, je laisse pousser ma frange ou pas ? Non parce que c'est pas pour dire mais elle me tient chaud cette conne ! Puis, j'ai l'impression qu'elle me fait le visage encore plus rond... Comme si ne me suffisait pas d'avoir naturellement une bouille lunaire. Et en même temps, je trouve que de me voir le front me fait paraître plus vieille. J'ai pas besoin de ça non plus. Ca fait 2 fois qu'on m'appelle madame. Et j'apprécie pas du tout, figurez-vous. Je vais faire 21 ans dans quelques jours et j'en suis malade. Je veux pas vieillir. Pas pour les rides, la ménopause et les cheveux gris, ça je m'en fout (c'est pas cool mais paraît que la nature est ainsi faîte...). Non, moi, je veux pas vieillir parce que vieillir, ça veut dire devenir adulte. Et devenir adulte, ça veut dire avoir beaucoup de responsabilités. Avoir beaucoup de responsabilité, ça veut dire faire attention à soi et EN PLUS aux autres. Vous voyez, que du négatif... Donc, je suis contre cette idée d'anniversaire. D'ailleurs le 12 août est banni.

Oh et pour remuer le couteau dans la plaie, j'ai apprit récemment que Blink-182 se reformait ! C'est dingue, le groupe que je croyais mort renaît de ses cendres. Tiens, ça m'a tellement remuée cette histoire que moi, la fan de la première heure (bon peut-être pas de la première heure parce qu'en 1992, j'avais que 4 ans...), je me suis refait tous les albums ce matin en déjeunant, me douchant, faisant le ménage et tout le reste. Et après les avoir mit de côté pendant près de 4 ans, je me souvenais quand même encore des moindres paroles ! Ca m'a fait me souvenir de mon adolescence et de ce que je ressentais à l'époque. Blink-182, c'était le lycée, le fantasme sur Mark Hoppus, les rêves qu'on se racontait avec Justine, les histoires qu'on s'imaginait, les trucs que je collectionnais, l'hystérie quand je voyais un clip sur MTV, les chansons qu'on chantait, chacune sa préférée, celles qu'on inventait,... Tout un pan d'histoire quoi. Et ils sont morts en même temps que notre adolescence. Voilà qu'ils reviennent maintenant... Est-ce que ça sous-entend que mon adolescence doit revenir elle aussi ? Est-ce que ça sous-entend que je vais remettre mes treillis, mes t-shirts Atticus et mes Vans tout en chantant "All the small things" ? Est-ce que ça sous-entend que je vais arrêter de vieillir ??

"I wouldn't make a sound, I'd keep it underground. It always seems like I'm running around..."

17 juillet 2009

Que je sois un monstre inhumain te serait égal ?

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Je dois avouer que j'ai l'esprit de contradiction très développé. Si tu me dis que quelque chose est GE-NIAL, c'est obligé que je te dise que je DE-TESTE, même si je ne connais pas. Comme les gosses qui disent qu'ils n'aiment pas les épinards alors qu'ils n'ont jamais goûtés. Voila, je suis une gosse.

C'est exactement ce qui s'est passé quand le phénomène "Twilight" a explosé de par nos contrées. Tout le monde criait tellement que c'était trop bien que je me suis braqué et que j'ai dit que ça devait être trop nul. Je savais vaguement de quoi ça parlait mais je le jugeais mal. Mais la dernière fois, dans mon délire de faire la consommations de toujours plus de films, j'ai pensé à lui, ce pauvre "Twilight" que j'avais maltraité san raisons

Ben finalement, j'ai aimé. C'est pas mal quoi, l'histoire est originale, les effets spéciaux géniaux, les décors superbes, les acteurs pas mal. J'ai beaucoup moins apprécié certaines scènes de dialogues qui sont quand même très cucul : "Edward, je t'aime ! Ne me quitte pas ! - "Oh Bella ! Tu es ma vie !"... Mais dans l'ensemble, ça reste intéressant. En fait, je me suis prise à apprécier le personnage d'Edward. Je me suis dit que ça devait être super cool d'être la copine d'un vampire...

- Déja, faut avouer qu'il est canon l'Edward, hein. Des yeux noirs qui te fixent avec intensité, une bouche fine et légèrement rosée, une coupe de cheveux cool...
- Ensuite, il est super blanc. Comme moi ! Un couple de cadavres ambulants. Qui se ressemble s'assemble...
- Bon, c'est vrai qu'au soleil, il a la peau qui scintille comme des diamants (pas comme moi) mais ça reste joli. Bizarre mais joli.
- Après, il est économique. Il ne mange pas. Il ne dort pas non plus donc pendant que vous vous reposez, il peut faire plein de choses comme étendre le linge ou vous faire une soupe.
- Il a aussi des pouvoirs comme courir très vite. Et il peut monter très haut dans les arbres. C'est original comme balade que de se trimballer en haut des cimes d'un sapin. Tout le monde n'a pas la chance de le vivre. Vous, oui.
- Il a beaucoup de force. Si on vous agresse, il va carrément tuer. Tuer pour vous, c'est pas une super belle preuve d'amour ça ?
- Bon et il sait aussi lire dans les pensées. Super bien, il pourra deviner à l'avance quel sera le sujet de votre interro.
- Mais il ne peut pas lire dans VOS pensées. Et ça, c'est tip-top parce qu'on dit que dans toutes relations, il faut savoir conserver le mystère. puis bon, desfois on pense à des trucs bizarres et ça nous ferait chier qu'il nous regarde soudainement avec un oeil soupçonneux (ou écoeuré).
- C'est un lycéen normal donc vous pourrez manger tous les jours avec lui et même partager votre microscope.
- Oh ! Et j'allais oublier... Il ne vieillit pas. La fougue de la jeunesse encore et encore (et encore et encore...).

Qui n'a pas encore envie de se faire mordre ?

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12 juillet 2009

If I stay in one place, I lose my mind. I'm a pretty impossible lady to be with.

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Malheureusement pour moi, je ne travaille pas cet été. Oui, malheureusement. Travailler, c'est la santé (il paraît). Rien que d'y penser, quelques jours avant que le fatal mois de juillet commence, j'en étais malade. Moi, la fille hyper-active, qui ne sait pas ce que c'est que s'ennuyer, qui a besoin de voir du monde, de parler, de bouger, je dois rester à la maison pendant 1 MOIS ?? Mais c'est pire que de regarder le journal de Chazal ! Mais par un jour de grande lucidité et de profond optimisme, j'ai décidé de faire une liste de ce que je pourrai faire pour ne pas perdre mon temps (ma pire crainte). Et en fait, j'ai écrit tellement de choses que je pense que je n'aurai pas assez du mois de juillet...

Déja, j'ai décidé de me gaver de films (pour étendre ma déja grande culture cinématographique, comprenez...). J'ai déja vu : 7 vies, Sur la route de Madison, Blow-Up, Juno, Le temps d'un automne, L'étrange histoire de Benjamin Button... qui m'ont tous fait copieusement pleurer comme un veau (sauf Blow-Up, hein, j'ai rien comprit. Surtout la partie de tennis imaginaire à la fin).
Ensuite, j'ai décidé de lire jusqu'à plus soif, ce qui est entrain de se réaliser parce que je m'assèche de jour en jour. La dernière fois, j'ai quand même fini 2 bouquins dans la journée. Vous savez ce que c'est que d'avoir l'impression d'avoir des balles de ping-pong à la place des yeux ?
Après, je dois m'ouvrir à d'autres groupe que les Clash. C'est dur. Mais allez savoir pourquoi, je me suis de nouveau interessée à Arcade Fire et je me suis fait un méga best-of (même que "My body is a cage", je l'aime d'amour et que j'ai des frissons tout partout en l'écoutant). J'ai découvert Kimya Dawson aussi. Et j'écoute Buddy Holly.
Je dois aussi aller sur Toulouse pour visiter des musées que je n'ai pas encore vu. Je ne dois pas faire la fainéante. Je dois me cultiver.
Je dois aussi me remettre à la photo. Même que j'ai plus d'excuse parce que j'ai un appareil tout neuf qui s'appelle Gustave. Donc maintenant, je dois trouver de bons sujets et essayer de me prendre pour la nouvelle Doisneau. J'ai le droit de rêver. Ca fait aussi parti de ma liste.
Après, je me suis juré de faire des trucs pour le bien de ma communauté (entendez par là ma famille). Je dois arroser le jardin. Je dois laver le tapis du salon à grande eau. Je dois vider la piscine et la nettoyer. Je dois finir la peinture de ma chambre. Ca me fatigue rien que d'y penser.
Et encore que je nous ai pas tout dit (je serai encore sur l'ordi demain matin) !

Non mais attendez ! J'ai même pensé à faire des trucs débiles comme aller courir au moins 2 fois dans la semaine. Ca fait un peu désespérée, non ?

7 juillet 2009

She spent a lifetime deciding how to run from it.

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La dernière fois, j'ai vu un reportage sur les fans qui harcèlent les stars. C'était affreux. Dès à présent, j'ai perdu toute envie de devenir la nouvelle Sharon Stone ou James Blunt. Vu que tu deviens harcelé par un hystérico-maniaco-schizo-dépressif, tu t'entoures des meilleurs gardes du corps (les grands et gros en smocking) et tu n'as plus de vie privée. Et en plus, t'as peur. Et en plus, vu que tu es petit (comme moi, c'est à dire quelques centimètres de plus que Passe-Partout), on ne te vois plus entouré de tous ces malabars.

Moi, je suis une groupie. C'est pareil qu'un fan mais en moins dangereux. Pour quasiment chaque concert que j'ai fait, je sais pas ce qu'il m'a prit mais j'étais en transe devant ces gens dont j'écoutais les disques et desfois même, j'ai fait des trucs bêtes. Ils sont pareils que nous, hein : la tête, les orteils, les poils, les ongles, tout (je suis allée vérifier personnellement), mais bon, ils me font rêver. Et moi, quand tu me fais rêver, je fais des trucs que je me serai jamais cru capable de faire. Et même qu'avant je les critiquais, ces gonzesses en chaleur, folles furieuses : "Nan mais elles sont givrées, t'sais, c'est un mec normal, ça va hein, elle a pas besoin de lui arracher son tee-shirt".

Moi, au premier concert de Kill The Young, je me suis accroché (un court instant) au pantalon en velours cotelé du chanteur, Tom. La deuxième fois fois que je les ai vu, j'ai passé la soirée avec eux (et avec June aussi, même qu'elle a trahi mon amour pour Dylan). La troisième fois, j'ai demandé à mon copain de l'époque de sauter dans la fosse pour récupérer le médiator que Dylan avait jeté. Pour le concert des Buzzcocks, j'ai serré la main du guitariste en souriant béatement. Pour les Sex Pistols, je suis resté tout devant collée aux barrières même si les pogos me détruisaient les côtes et que j'ai failli tomber plus d'une fois de l'autre côté. Pour le concert de The Horrors, je me suis accroché au slim noir déchiré de Faris Rotter. Pour Muse, je suis resté 5h à attendre dehors et je me suis fait grave piétiner par la foule. Pour Franz Ferdinand, je me suis contentée de foutre des coups d'épaules à plus grand que moi pour être plus près. Et y'a d'autres concerts où je n'ai fait que danser (sur les étuis à instrus des membres du groupe...) parce que j'aimais bien leur musique mais sans plus, y'avait pas cette petite étincelle qui fait tout.

C'est dommage que je n'ai pas pu rencontrer mon idole de tous les temps. J'aurai vu tous ses concerts, je l'aurai suivi dans les loges, je serai devenue son amie, j'aurai bavée devant lui, j'aurai pas arrêtée de faire des compliments et j'aurai pas arrêté de répéter : "Jooooe ! Would you marry me ?? Pleaaaase ! I love youu !". Même si j'aime pas les mariages. T'imagines ce que j'aurai fait pour Joe Strummer ?

4 juillet 2009

I wanna puke, I cant sit still just took some dope and feel ill !

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Je n'arrive pas à comprendre pourquoi les hommes se mettent à porter des spartiates. C'est encore plus moche que quand ils ont un sac Longchamp à la main. C'est dire. Je ne comprend pas non plus pourquoi tout le monde porte ce tee-shirt détourné où, à la place de Ramones, il y a écrit Monroe. Et je dois dire que je suis encore plus dépassée par l'engouement des gens pour ces strings-slips-boxers hyper-hype-bobo-vintage-funky aux motifs limites et aux couleurs qui agressent les yeux. Déja, ça ne me viendrait pas à l'idée de porter une culotte avec un gros élastique. Ca me rappellerait trop celles que je portais quand j'étais petite avec marqué "lundi, mardi, mercredi...". Puis, je ne me verrai pas mettre 30 euros pour un morceau de tissu qui ne fait que recouvrir mon cul. Mais il faut croire qu'il y en a qui ont tellement de pognon qu'ils se foutent bien de passer 200 thunes dans des boxers pour un gosse de 8 ans. "Il te plaît pas celui avec les éléphants roses ? Et celui avec les fraises ? Il est trop sympaaaa !" - "Vous devriez le prendre celui-là, il est trop à la mode ! Tout le monde se l'arrache !". Ah beh ouais, c'est un bon argument ça. Vas-y fiston ! Prends celui avec les étoiles jaune fluo tant que tu y est ! Non, décidément, je ne comprends pas. Et puis en plus j'aime pas le synthétique. Ca tient chaud.

Justement, en parlant de chaleur... Figurez-vous que je ne la supporte plus. Oui, je sais, y'a 6 mois de ça, je brâmais pour que le soleil me brûle la peau, quitte à avoir des cloques mais maintenant, j'ai changé d'envie. Les 40°C à l'ombre peuvent bien partir. Je sue, je suinte, je colle, je pue pas, je mets du déo à la grenade sauvage du Brésil. Ca n'en reste pas moins dégueu. Je perds quotidiennement mes 60% d'eau et c'est pas vrai, Evian ne m'aide pas à les renouveller. Toutes les choses que l'on trouve sans importance normalement deviennent arrasantes, insupportables, écoeurantes. Prendre le bus est une corvée qui donne envie de rendre. L'air est confiné, les relents de transpi flottent, les gens toussent (sans mettre la main devant la bouche, sinon c'est pas marrant), ils s'essuient le coin de la bouche avec les doigts et posent leur main contaminée sur la barre en fer-pour-pas-tomber-quand-y'a-des-virages... J'ai pas encore prit le métro. Ca doit être encore plus amusant en ce moment. J'aimerai m'exiler dans le nord de la Finlande, en Islande ou même en Bretagne jusqu'à ce que la fraîcheur revienne dans mon trou (chez moi, je veux dire. Bande de porcs).

Sinon, j'ai croisé Leila de la Nouvelle Star dans une rue de Toulouse. Elle souriait de toutes ses grandes dents pendant que des filles pré-pubères surexcitées s'exclamaient que "Ahhhh ! C'est troooop coool ! Leilaaa !". J'ai gloussé aussi. "Hi hi ! Qu'est-ce qu'ils sont moches, ses cheveux !".

26 juin 2009

We're talking about revolution. Oh ! That's fine !

Ecrire n'importe quoi. Avoir des milliers de projets dans la tête. Manger des cerises et les noyaux avec. Etre amoureuse de Joe Strummer. Ecailler son vernis à ongles. Prendre des photos. Vivre à Londres. Se passionner pour les mystères en tout genre. Se dire qu'on n'est pas né à la bonne époque. Critiquer pour le bien de l'humanité. Ecouter The Clash en boucle. Engloutir du chocolat. Discuter pendant des heures avec ses amis, savoir qu'ils sont peu nombreux mais qu'ils sont là. Pleurer et rire devant un bon film. Adorer apprendre des mots. Ne pas savoir ce qu'on veut. Se dire qu'on ressemble à Bridget Jones, jamais de chance. Psychoter sur ses cuisses. Traduire un bouquin anglais de 660 pages. Détester téléphoner. Rêver de vivre pendant les Années Folles pour connaître Chaplin et Django Reinhardt. Dessiner et peindre sur ses vêtements. Rire comme une sadique. Avoir envie de sauter et courir dans la rue avec son mp3 dans les oreilles. Vouloir toujours plus de chaussures et de sacs. Passer ses vacances à Rome. Aimer la vie. Réaliser des clips. Lire jusqu'à plus soif. Teindre ses cheveux de toutes les couleurs. Finir un film-navet parce que c'est un "classique". Fantasmer sur les plages de Bali et les couleurs de l'Inde. S'appeler Cindy, Judy, Pop, Zip, Papayeuh, Rose-Mary. Vouer un culte au soleil. Parler comme une neuneu à sa peluche Elmut. Affirmer son désintérêt d'être adulte. Faire des rêves bizarres. Détester rester inacitve. Admirer Van Gogh et Magritte. Voir le monde entier. Hair les aspirateurs, les gens égoistes et les brocolis.  Danser comme un pied. Se trouver jolie et se détester dans la même journée.  Se dire que le punk de 1977, c'était vachement bien. Faire des grimaces au miroir. Baver devant de beaux mecs célèbres. Etre soi-même et se dire que c'est facile.

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